La Neuveville

Gare CFF de 1865 Un corps allongé sous un toit à 2 pans avec des pignons transversaux relayant les avant-corps, limités par des chaînes en besace et dont les berceaux reposent sur des consoles ouvragées. Un étage de plus faible hauteur que le rez-de-chaussée, au-dessus du soubassement en roche percé d'abat-jour aérant les caves. Au N, apparat retenu du portique en pierre calcaire qui dit néanmoins que, du point de vue urbanistique et mental, la gare est une nouvelle porte de la cité se substituant à celle des anciennes enceintes fortifiées, un lieu ouvert sur le mouvement et non plus fermé sur la protection. Le recours au régionalisme rural appliqué au domaine ferroviaire trahit-il une crainte devant une modernité qui, déjà, inquiète plus qu'elle ne rassure?